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Mon Phai Minh Long

Glossaire

(Cette page évoluera essentiellement au gré de vos remarques et questions, n’hésitez donc pas à en poser!!!)

Bao: la panthère. C’est le quatrième animal que l’on travaille. La panthère s’oriente vers le travail de la puissance au sens physique du terme (puissance= force * vitesse). C’est un travail très tonique qui s’oriente essentiellement sur les membres supérieurs.

Binh khi (bine ki) ou võ khi (vo ki) : La leçon d’arme

Ca mon (ca mone) : Merci

Compter de 1 à 10:

mot, hai, ba, bon, nam, sau, bay, tam, chin, muoi,

(mote, ail, ba, bonne, name, sao, baille, tame, tchine, mou-êille)

Con: bâton long (doan con= bâton court)

Dai (daille) : Ceinture

Dai dao: la hallebarde

?ai su (daille sou) : Grand Maître

??o : La Voie

Dâu (dao) : Combattez

Doan Dao: le couteau

Dung (dounngue) : Se relever (voir ngoi)

Giao su (giao sou) : Professeur

Guom : L’épée (ou parfois le sabre)

Ho diep song dao: les couteaux papillons. Ces armes n’ont rien à voir avec les couteaux philippins qui portent le même nom, ce sont des couteaux larges et de la longueur de l’avant-bras, que l’on manie par paire.

Huan Luyen Vien (u-anne lu-yenne vienne) : Intructeur

Ho: le tigre. Animal à la fois redouté et vénéré au Vietnam, c’est le second animal dans l’apprentissage de l’art. Il représente la force et la combativité. Ses attitudes sont basses avec des mouvements courts et puissants.

Kiem ou Dao : le sabre

Long: le dragon. Premier “animal” que l’on travaille. Symbole de concentration, de droiture et aussi de puissance. Il représente l’esprit chevaleresque. Ses techniques sont plutôt longues (dans l’espace), et linéaires (bien que ce ne soit pas systématique).

Luong tiet con: fléau à 2 branches

Ma Dao ou Guom cong: le sabre lourd. Arme spécifique qui se manie à 2 mains et privilégie des techniques d’écrasement et d’éventration (un peu barbare mais efficace!)

Minh Long: style enseigné en France par Maître Tran Minh Long à partir de1962. Ce style tire ses racines de écoles Hoang de la ville de Lang Son dans le Nord du Vietnam. Voir Minh Long Duong.

Môn Phâi (mone faille) : L’école où l’on pratique l’art martial

Ngoi (gnoll) : S’assoire (voir dung)

Qwan Ki Do: Style d’origine sino-vietnamienne créé par Maître Pham Xuan Tong, à partir de l’enseignement qu’il reçut dès son plus jeune age par son oncle d’une part, puis par Maître Chau Quan Khy. Maître Tong fit partie en 1973 des fondateurs de la première fédération française.

Salut :

Bai lê (lê) : Salut avant de pénétrer dans la salle ou avant de travailler

Bai su (baille sou) : Salut au Maître

Bai to (baille to) : Salut aux ancêtres

Chào (tchao) : Saluer

Chào bai to (tchao baille to) : Salut aux ancêtres en position « chao ma tan »

Nghiêm lê (nième lè) : Préparation au salut

Sau Quay (sao qouaiye) : Faire demi-tour

Song ?âu (songue dao) : Le combat « souple »

Song ?oi (songue doille) : Techniques de combat deux à deux

Tay Son: aussi connu sous le nom du Quang Trung, le roi Tay Son est l’un des personnages les plus importants de l’Histoire des arts martiaux du Vietnam. De son vrai nom Nguyen Hue, il fut à l’origine d’une révolte populaire qui pacifia le Vietnam au XVIII ème siècle. A cette époque, le pays était en proie au chaos, avec trois pouvoirs qui s’affrontaient: le roi Lê au centre du vietnam, et les seigneurs Trinh au Nord et Nguyen au Sud. Dans ce climat de guerre civile, les paysans et le peuple en général souffraient de la famine, du pillage et l’arbitraire des petits seigneurs locaux. C’est dans ce contexte que les trois frères Nguyen, issus de la région de Tay Son dans la province de Binh Dinh, décidèrent de changer les choses. A la tête des quelques comparses, ils commencèrent par agir à la manière de Robin des Bois: voler les riches pour donner aux pauvres. Leur popularité grandit tellement, que l’affluence de volontaires leur permit rapidement de monter une véritable armée qui défit successivement les armées des Trinh et des Nguyen. Après avoir vainement tenté de remettre le pouvoir dans les mains du roi Lê, Nguyen Hue fut couronné roi en 1788. L’année suivante, il défaisait la puissante armée chinoise. L’épopée Tay Son a donné naissance à nombre d’Écoles d’arts martiaux.

Thao Quyen (tao quènne): L’enchaînement à mai nue. La « forme », le combat « réel » contre le combattant « imaginaire »

Thô (tau) : Respirer

Thôi (toille) : Arrêter, cesser

Thu (tou) : Mettez vous en garde

Thuong: la lance

Võ : L’Art Martial

Vo Co Truyen Vietnam (vo co tru- yenne): Art Martial traditionnel et ancien du Vietnam

Vo duong (vo zuong): Salle d’art

Vo phuc (vo fouc): Tenue pour l’art

Vo sinh (vo sine) : Pratiquant

Vo su (vo sou) : Maître

Vo su truong (vo sou tchou-ongue) : Maître dirigeant

Vovinam – Viet Vo Dao: synthèse de différentes Écoles traditionnelles vietnamiennes réalisée dans les années 40 par Maître Nguyen Loc. Le style vovinam a été au Vietnam à l’origine de l’enseignement de masse à l’époque moderne. Pour la petite histoire, Maître Minh Long qui était le cousin de Maître Nguyen Loc a aidé ce dernier à enseigner à Saigon lorsqu’il a lancé son mouvement. En France, le Vovinam est aujourd’hui représenté au sein de la Fédération par Maître Tran Nguyen Dao, qui déjà en 1973 avait fait partie des fondateurs de la première fédération française.

Xa: le serpent. Le troisième animal que l’on travaille, il représente la vitesse et la précision. Il privilégie les techniques de pique sur des points précis (yeux, gorge, parties génitales, etc…). C’est l’apprentissage de la contraction et de la décontraction, deux phases indissociables dont la maîtrise est indispensable pour travailler la vitesse d’exécution, ce qui débouchera sur le travail de la puissance (voir bao).